En résumé, pour faire tourner Windows sur un Macintosh, quelque soit la raison, vous avez le choix entre deux solutions :

  1. L’Assistant Boot Camp (application présente dans les Utilitaires) qui va partitionner votre disque dur et rajouter au vol une partition Windows, vous demander ou télécharger un OS Windows 10 et vous permettre de redémarrer sur cette partition pour avoir une vraie machine Windows ; à noter, vous devrez avoir une licence pour votre OS Windows.
  2. Un émulateur, donc globalement un logiciel qui se lance depuis MacOSX et qui ouvre une session Windows en parallèle (d’où le nom de l’émulateur Parallel Desktop). Ce dernier et VMWare Fusion sont les plus connus des émulateurs. Ces deux logiciels coûtent un peu moins de 100€. Si l’on suit ce que plusieurs tests affirment, les performances brutes des émulateurs sont comparables.

Pourquoi donc vouloir installer le système Bootcamp sur un Macintosh ? Essentiellement à cause de la performance… en effet, comme Windows tourne en direct sans l’émulateur, sur le processeur Intel qui est présent au cœur du Mac, toute la puissance des processeurs y est dévouée. Les émulateurs n’ont en effet pas accès aux composants OPEN GL de la carte graphique, que les jeux utilisent directement. En résumé, dès qu’il y a 3D, il vaut mieux oublier les émulateurs… Comme le prouvent de nombreux tests.

C’est en voulant faire tourner un jeu antique, Assassin’s Creed 1, sur un émulateur VMWare, que votre serviteur a réalisé que la seule possibilité pour éviter d’acheter un PC Gamer était d’installer Bootcamp. Assassin’s Creed était tout bonnement injouable. N’imaginez même pas lancer un jeu plus récent bien entendu…

Par contre, si vous désirez une certaine versatilité, une bonne souplesse, la possibilité de travailler en parallèle et également de partager vos données entre le mac et la session Windows, ou encore de sauvegarder vos «machines virtuelles», les émulateurs sont une solution idéale.